L'écologie à la une

Publié le par cousinhub

On en parle enfin, de plus en plus, et plus seulement les parti politiques traditionnellement concernés. Oh, il n'est guère besoin de se faire d'illusions, c'est moins par conviction que par nécessité que les élus s'y mettent en marchant à reculons. Sous la pression populaire croissante.
Le grand public exige maintenant des prises de positions claires et inspirant les projets politiques de tous les partis.
Mais qu'il en aura fallu du temps pour que cette prise de conscience populaire influence aujourd'hui les réflexions de nos édiles ! Pourtant, des études et rapports sur la dégradation vertigineuse de notre environnement, il s'en publie depuis des décénies, à chaque fois plus alarmistes. C'est une maxime bien connue, il n'est pire sourd que celui qui ne veut entendre.
En ce sens, Al Gore, l'ex-vice-président des EU n'en a que plus de mérite. Il a su gueuler assez fort et assez longtemps pour finalement parvenir, malgré les colossales résistances organisées par les très puissants lobbies énergétiques et spéculatifs, à ce que son message parvienne aux tympans de nos élus. Un américain qui réveille la conscience des français. Chacun son tour...
Nos élus, parlons-en. Il est tellement paradoxal de les voir évoluer au travers de leurs mandats locaux, à l'écoute de leurs concitoyens et, bien souvent sincèrement, émus par toutes sortes de situations particulières ou événements d'ordre plus général, notamment l'environnement. Et puis, en retrouvant leur parti, ils redeviennent les petits soldats disciplinés auquels il est instamment demandé de soutenir sans défaillance la position du parti, mettant parfois leur propre opinion sous l'éteignoir. Peu d'entre eux osent aller à contre-courant. J'ai néanmoins des exemples où ce fût le cas, à l'occasion du vote sur les textes concernant les droits d'auteur (DADVISI). C'est tout à l'honneur des deux députés que j'avais interpelés sur le sujet, de m'avoir répondu. Deux, sur une dizaine que j'avais contactés. Il reste des progrès à faire. Il est vrai qu'à l'époque, nous n'étions pas en campagne électorale...
Maintenant que les premiers coups de marteau ont été donnés, il faut continuer à battre le fer. Le monde est mis en danger par le pire prédateur qui aie jamais évolué sur la planète : l'être humain, paradoxalement (encore un paradoxe) la seule entité vivante dotée d'une conscience et disposant -théoriquement- de l'intelligence nécessaire pour justement éviter de détruire suicidairement son propre cadre de vie. Quel défi !

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